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CMJSF25 : Les participants découvrent l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire

IPCI

Dans le cadre de la 2e Conférence Mondiale des Journalistes Scientifiques Francophones (CMJSF), qui se tient du 9 au 14 juin 2025 à Abidjan, une délégation de journalistes a visité ce vendredi 13 juin l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), à Adiopodoumé.

Pendant plus d’une heure, les journalistes ont sillonné les différentes installations de ce centre de référence, guidés par le Professeur Coulibaly David Ngolo, chef adjoint de la Plateforme de Biologie Moléculaire. L’Institut, qui abrite 35 laboratoires, des plateformes technologiques et unités spécialisées, ainsi que plusieurs sociétés savantes, leur a ouvert ses portes.

« Notre institut dispose de plusieurs plateformes technologiques. Celles-ci sont mises à la disposition non seulement de la population ivoirienne, mais également de la sous-région et de l’international. En effet, nous avons accueilli des stagiaires venus du Togo, du Bénin, ou encore dans le cadre de collaborations avec l’Institut Pasteur de Paris, pour des travaux spécifiques, souvent valorisés dans leurs pays d’origine », a expliqué le Professeur Ngolo.

Plusieurs laboratoires visités

Les participants ont notamment visité les départements de Virus Épidémiques (DVE), la Plateforme de Biologie Moléculaire (PFBM), la Plateforme de Génétique Moléculaire (PFGM), la Biobanque et le serpentarium. Les échanges ont permis de mettre en lumière le rôle de l’Institut dans la dynamique « One Health », intégrant les dimensions humaines, animales, végétales et environnementales.

« Nous ne conservons ici pas seulement que les échantillons de la Côte d’Ivoire mais aussi ceux de la sous-région. Nous avons plus d’un million d’échantillons, et comme nous sommes dans le concept One Health, ce sont des échantillons d’origine animale, végétale », a précisé Dr Kintossou.

Le Professeur Meité Syndou, Directeur de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, a insisté sur la stratégie de préparation de l’Institut face aux menaces biologiques. « On se prépare à travers l’acquisition d’équipements, la construction de laboratoires, tout ça. Ce sont des investissements qui répondent aux besoins d’une meilleure préparation. ».

Et d’ajouter : « On constate aujourd’hui que la gestion des menaces biologiques devient plus complexe. Donc, ces infrastructures nous permettent d’être plus réactifs. Il est souvent plus facile de faire venir un expert ici pour travailler dans nos laboratoires que d’envoyer des échantillons ailleurs. Et ça, c’est important. Parce que non seulement on règle le problème rapidement, mais en plus, ces experts forment nos équipes locales. Ça, c’est un vrai bénéfice. »

Les visiteurs ont salué l’ouverture des chercheurs rencontrés. « Je suis heureuse de voir ce qui est investi dans cet institut et de constater la disponibilité des chercheurs à échanger ouvertement avec nous, on comprend même si on n’est pas du domaine. Nous espérons trouver ici souvent des informations sûres et crédibles et que quand on cherche un chercheur de l’IPCI, ce sera une opportunité qui nous sera donnée », a déclaré Henriette Sifa, journaliste scientifique basée en RDC.

Le Professeur Meité Syndou a souligné l’importance du rôle des journalistes scientifiques dans la vulgarisation des travaux de recherche. « « L’Institut est ouvert, et nous serons heureux de continuer à collaborer à l’avenir. »

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